Nous reproduisons l'appel à la mobilisation de l'inter-organisations "Écoles d'art et design en lutte" qui s'est constituée pour défendre les conditions de travail et d'étude, à l'initiative de syndicats, de collectifs de lutte, et d'écoles déjà mobilisées.
Les précaires de Montpellier interpellent la ministre Retailleau
A l'occasion de la visite de la ministre Retailleau à Montpellier, des précaires ont pu l'interpeller, obtenant un entretien de 10 minutes. Un vrai dialogue de sourds. L'ouverture de nouveaux postes permanents n'est pas prévue au programme.
« Les systèmes universitaires reposant sur les frais d’inscription ont démontré les dégâts qu’ils pouvaient produire de par le monde »
La hausse des droits d’inscription à l’université, revenue récemment dans le débat, avait déjà fait l’objet d’une note issue de la première campagne présidentielle d’Emmanuelle Macron, rappellent, dans une tribune au « Monde », les professeurs d’économie Hugo Harari- Kermadec et David Flacher. Ils jugent cette mesure profondément inégalitaire.
Motions contre « TrouverMonMaster »
Nous recensons ici les motions et prises de position contre "TrouverMonMaster".
Le « luxe » des doctorant·es contractuel·les
Caroline Chamard-Heim et Philippe Yolka, deux professeur·es de droit public ont publié en juillet dernier un texte alors passé inaperçu dans l’AJDA (2021, no28), une revue juridique. Le titre indique bien le contenu : « La bourse et la (belle) vie ». On y apprend que de plus en plus de doctorant·es quitteraient l’université après avoir reçu le bénéfice d’un contrat doctoral sans soutenir leur thèse, entraînant un « gaspillage de l’argent public » engagé, en sus des « coûts environnés » causés par l’activité doctorale pour les universités. Réponse d'un·e doctorant·e écoeuré·e.
Situation de notre université : notre souffrance est politique.
Lettre ouverte des enseignants chercheurs titulaires au président de l’université Sorbonne Nouvelle. "Dans ces conditions, nous ne pouvons plus faire face. Nous sommes épuisé·es et indigné·es. Ces conditions de travail ont un impact sur notre santé, notre vie personnelle et le sens que nous donnons à notre métier. Nous ne sommes plus en mesure d’accompagner correctement nos étudiant·es et nos doctorant·es ainsi que nos collègues les plus précaires."
Pour l’avenir de la recherche française face au Covid : demandons au gouvernement la prolongation de tous les contrats de recherche
Ne laissez pas le virus nous désarmer, signez notre pétition pour soutenir celles et ceux qui incarnent l’avenir de la recherche scientifique de notre pays. Aidez-nous à faire entendre raison à Madame la Ministre Frédérique Vidal !
Bientôt, nous déconfinerons notre colère.
Bientôt, nous déconfinerons notre colère. C'est donc comme si la LPPR LPR était adoptée. Et quelle loi ! Aujourd'hui, nous sommes confiné·es. Nous pouvons écrire, signer, faire connaître les raisons de notre colère, dans le monde de l'université et de la recherche et au-delà. Demain, il nous faudra reprendre la lutte, avec une rage et une puissance renouvelées. Notre colère explosera.
Décès d’une étudiante à l’Université de Tours : les économies tuent
"Avec ce texte, nous rendons hommage à cette étudiante victime des dysfonctionnements de l’institution et nous apportons tout notre soutien à ses camarades qui ont tenté de les compenser. Parfois, les choix politiques et économiques des Universités peuvent aller jusqu’à tuer."
J’ai passé une audition
Ce que la précarité nous fait. Témoignage d'une docteure en sciences humaines qui, depuis plusieurs années, tente d'obtenir un poste de titulaire dans l'enseignement supérieur et la recherche.
La recherche financée par les retraites de celles et ceux qui la font ?
Tout indique que si le plan de financement inscrit dans la LPPR était effectivement mis en œuvre, ce serait avec l'argent de nos retraites.
Loi de programmation de la recherche : une loi de précarisation
L’augmentation du budget promise par la LPPR est largement surestimée. Ce projet repose sur une approche très inégalitaire et concurrentielle qui va aggraver la précarisation des chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es, et en particulier des femmes.
La LPPR est à l’Assemblée, nous aussi !
Ce lundi 21 septembre, les Facs et Labos en Lutte ont fait leur rentrée ! Nous étions plusieurs centaines ; nous serons bientôt plus nombreux·ses encore qu'en mars !
Quand la LPPR s’attaque au diplôme du doctorat
La LPPR ouvre la voie à la vente de diplômes valant grade de docteur·e, sans que ceux-ci ne nécessitent que des recherches soient effectuées, ni qu'une thèse soit rédigée.
Sous les masqué·es, la rage !
Récit de rentrée, par Mathilde Larrère.