Comment (ne pas) payer les vacataires confiné·es

Le ministère a décider de ne pas rémunérer les heures d’enseignement des vacataires qui étaient prévues dans les emplois du temps, mais qui n’ont pas pu être assurées du fait de la fermeture des universités face à l'épidémie de COVID-19. Pour compenser ces pertes de salaires, le MESRI ouvre la possibilité de rémunérer des “tâches nouvelles”, pour certain·es seulement. Explications.

En confinement : les précaires de l’ESR encore plus précaires… et en colère !

Les annonces de mesures d’urgence de Macron ne nous prennent pas en compte, comme elles ne prennent pas en compte nos étudiant·es. Elles s’adressent aux actionnaires et aux institutions financières qu’il s’agit de rassurer à tout prix afin d’éviter un effondrement boursier généralisé, et laissent de côté l’immense majorité de la population. Continuons à organiser la lutte et la solidarité, au sein des universités et aux côtés des autres secteurs mobilisés, en cette période qui appelle plus que jamais au renforcement de nos solidarités !

Communiqué de l’assemblée générale nationale des précaires de l’ESR – 6 mars 2020 – Nanterre

Ce n’est pas la grève qui pénalise les étudiant·es et les précaires, mais bien le passage en force de contre-réformes qui accentuent la casse du service public universitaire et de notre modèle de protection sociale. Pas de retrait, pas de rentrée ! Il nous faut être à la hauteur de cet enjeu historique. Prenons notre place dans la mobilisation nationale tout au long du mois de mars !

Les analyses sont formelles : il faut agir vite et fort !

Ces derniers jours, de nouveaux textes précisent les intentions de Frédérique Vidal (ou plutôt de Bercy) et les modalités de l'approfondissement, souhaité par le gouvernement, de la logique de néolibéralisation de l'université et de la recherche. Une fois ces analyses prises en compte, un conclusion s'impose : nous avons agir maintenant pour sauver l'université et la recherche publiques !

Les podcasts et vidéos incontournables : Précarités, LPPR, Retraites, Mobilisations…

Ça y est, nous avons tenu la barre jusqu'à l'entrée dans les vacances scolaires. C'est bien, vous reprenez des forces pour tout arrêter le 5 mars. Mais du coup, il y a moins de manif' et vous êtes triste. Pas de panique ! Nous vous avons concocté une petite sélection de podcasts et vidéos pour souffler tout en restant dans la lutte cette semaine. Bon visionnage, bonne écoute !

Action de visibilisation de la précarité mardi 11 février 2020

Lors de l’AG nationale des précaires de l’enseignement et de la recherche du samedi 1 février à Saint-Denis, il a été décidé de faire du 11 février une date pour rendre fortement visible la précarité dans les études, l’enseignement et la recherche. Le matin, nous appelons à des actions locales avec des piquets de grève massifs dans toutes les facs, IUT, institut, etc. L’après-midi sera l’occasion de nous rassembler toutes et tous dans un lieu central, à 16h, place de l’Hôtel de Ville, avec des précaires d’autres secteurs.

Motion de la coordination nationale des facs et labos en lutte réunie les 1er et 2 février 2020 à Saint-Denis 

La coordination nationale des facs et labos en lutte réunie les 1er et 2 février 2020 à Saint-Denis, aux côtés d’autres secteurs en lutte, a rassemblé plus de 750 étudiant·es, enseignant·es et/ou chercheur·es appartenant à 82 disciplines, ingénieur·es, membres des personnels administratifs, techniques, sociaux, de santé et des bibliothèques (BIAT.O.SS, ITA), précaires ou titulaires, venu·es de nombreux établissements d’Île-de-France et de 33 autres agglomérations, ainsi que de 5 pays étrangers.

Tribune des précaires de l’enseignement et de la recherche

"En bref, nous ne sommes ni angoissé·es ni excité·es. Nous sommes déterminé·es et en colère. La revendication d’un plan de création massif de postes de titulaires (BIATSS, ITA, enseignant·e·s-chercheur·ses) constitue notre revendication centrale et doit devenir celle de l’ensemble de l’enseignement supérieur et de la recherche. Nous ne nous battrons pas pour d’autres revendications tant que celle-ci ne sera pas satisfaite. Nous exigeons de l’ensemble des titulaires qu’ils et elles nous rejoignent dans la grève des activités administratives, pédagogiques et scientifiques."