Ce mardi 26 janvier nous avons manifesté partout en France. Voici quelques images de la manifestation parisienne, en attendant les retours des cortèges qui ont eu lieu partout en France. Écrivez-nous à universiteouverte[at]protonmail.com.
Le 26 janvier, on est là !
Liste des rendez-vous de ce mardi 26 janvier, journée de grève et de mobilisation partout en France, de la maternelle à la fac.
Facs et labos en danger : amplifions la lutte !
On est là, on ne lâche rien ! Dans les prochaines semaines, nous devrons nous réunir encore, à tous les niveaux, pour coordonner nos actions et structurer la suite de la mobilisation. D'ores et déjà, des rendez-vous sont fixés.
Les sciences sociales contre la République ?
Le 2 octobre 2020, l'AG des revues en lutte a répondu dans Le Monde au ministre J.-M. Blanquer qui entend combattre "une partie non négligeable des sciences sociales françaises", au prétexte de la lutte anti-terroriste. Cette tribune, reproduite ci-dessous, rejoint de très nombreuses prises de position. Nous en listons quelques-unes ici.
Chasse aux sorcières à Paris 1 : de nouvelles accusations
En attendant le rapport de la commission d’enquête impartiale mise sur pied par le président de Paris 1, des collègues accusent sans langue de bois la direction du département des langues et révèlent d'odieux dysfonctionnements.
Lettre de soutien à nos collègues du département des langues de Paris 1 visé·es par une commission d’enquête administrative
Depuis que nous avons pris connaissance de l'arrêté concernant la mise en place d'une commission d'enquête administrative sur le Département des Langues, auquel nous appartenons, nous sommes sans voix, interloqué·es. Le caractère soudain et les contours flous de cette procédure ajoutent à notre stupéfaction et à notre colère.
La bataille des examens à Paris 1 : des conseils centraux universitaires au Conseil d’État
Au cours des dernières semaines, la démocratie universitaire a été mise à mal au sein des instances de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ce court article revient sur les différents épisodes de cet imbroglio universitaire qui a dépassé les débats pédagogiques pour devenir une véritable crise politique et institutionnelle.
Pour la rentrée 2020, les universités et les laboratoires de recherche ont plus que jamais besoin de moyens et de recrutements
"Un nouvel investissement dans la recherche publique est indispensable pour proposer des solutions scientifiques à la crise sanitaire, politique et écologique hors de toutes pressions des lobbys. Plus que jamais nous avons besoin d’une recherche et d’un enseignement supérieur publics, gratuits et de qualité." Signez et diffusez la tribune des Facs et Labos en Lutte !
Autoritarisme à Saclay
La présidente de l'université Paris-Saclay, établissement expérimental lancé au 1er janvier 2020 et navire amiral de la "politique d'excellence", vient de suspendre un professeur des universités en droit, sans même l'entendre, dans l'unique but de l'empêcher de siéger dans un jury d'examen. Il lui est reproché d'avoir mis de trop bonnes notes aux étudiant·es lors d'un examen en ligne, en période de confinement.
Tentative d’épuisement d’un lieu quotidien
Aujourd’hui, la Confinée Libérée donne à voir une continuité pédagogique réflexive, sensible et non-évaluative. On y découvre comment, en confinement et dans la continuité des relations pédagogiques tissées pendant la grève contre la casse des retraites et contre la LPPR, un cours de pratique du dessin s’est transformé en une expérience graphique singulière. A travers la plume d’Alissone Perdrix et les crayons des étudiant·es de L1 du département Arts Plastiques de Paris 8, nous suivons la construction d’un collectif éphémère qui dessine “pour échapper à la fuite du réel” et surtout “pour être ensemble, accroché·es les un·es aux autres par ces images solitaires”.
Étudiant·es confiné·es dans 9m² : précarité au carré
Si les résident·es des CROUS figurent déjà parmi les étudiant·es les moins privilégié·es – le statut de boursier est un prérequis à la demande – celles et ceux qui furent contraint·es de rester dans leur chambre à la mi-mars l’étaient donc encore moins. Cela a été confirmé dès les premiers jours du confinement lorsque le collectif Solidarité : Continuité Alimentaire a reçu plusieurs centaines de demandes de colis de produits d’alimentation et d’hygiène fondamentaux de la part des étudiant·es confiné·es dans les CROUS de Bordeaux. Depuis, la solidarité s'est organisée un peu partout.
Chroniques d’une apocalypse universitaire annoncée – épisode 3
2025, le monde a été transformé par une pandémie mondiale, dont la gestion sociale et politique désastreuse a bouleversé la société. La nouvelle fiction des Facs et Labos en Lutte explore un futur possible de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’épisode 3 raconte les bouleversements intimes provoqués par le confinement, la flambée des inégalités et la violence d'une surveillance qui s'infiltre toujours plus profondément.
#NumérosEnLutte
Les revues en lutte sont nombreuses à avoir aménagé leur contenu éditorial, et à publier des numéros de lutte : numéros blancs, numéros thématiques, numéros "pot commun"... les modalités sont variées, mais manifestent toutes l'engagement des revues pour des services publics de qualité et une société plus solidaire. Confinées, les revues restent engagées !
Chroniques d’une apocalypse universitaire annoncée – épisode 2
2025, le monde a été transformé par une pandémie mondiale, dont la gestion sociale et politique désastreuse a bouleversé la société. La nouvelle fiction des Facs et Labos en Lutte explore un futur possible de l’enseignement supérieur et de la recherche. L’épisode 2 raconte “les jours d’après” : l’annonce du confinement, les réactions insolites dans l’ESR et la mise en place de la “continuité pédagogique”.
Le bateau coule mais pas de panique : la ministre organise les examens sur le pont !
Encore une fois, la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, prend des positions inacceptables, sans concertation et sans considérer les réalités auxquelles font face étudiant·es et travailleur·ses de l'enseignement supérieur et de la recherche. Cette fois, les déclarations de la ministre portent sur les examens de fin de semestre, qu'elle souhaite maintenir coûte que coûte en faisant fi des inégalités entre étudiant·es, notamment face au numérique, qui sont exacerbées en cette période de confinement. Son refus d'apporter un minimum de sécurité et de tranquillité d'esprit aux étudiant·es en annonçant des modalités de validation du second semestre garanties pour tou·tes relève de la cruauté.