Le bâtiment en l'état est vétuste : des relevés de température à 8 ou 9 degrés Celsius dans les salles de cours, des bureaux impraticables depuis des inondations, des plafonds effondrés, des risques électriques avec les fuites d'eau récurrentes, le matériel défectueux, l'état des sanitaires et des peintures, sans compter les coupures d’électricité et de réseau ou même d’eau potable, etc.
Pour nos retraites !
Comme en 2019-2020, nous proposons une recension collective d'analyses, de matériels militants et d'informations pour mobiliser largement et puissamment dans les facs et les labos. Sauvons nos retraites, défendons nos vies !
Avenir de la géographie, présent des géographes
"Comment penser l’avenir de notre discipline, quand, à plus de 30 ans, nous ne sommes toujours pas en mesure de nous projeter dans le nôtre ?" C'est une des questions posées par trois "jeunes" géographes lors du discours d'ouverture, en juillet dernier, du congrès scientifique organisé à l'occasion du centenaire de l'Union géographique internationale. Le comité de pilotage du congrès les avait sollicitées, en tant que récipiendaires ou accessit du prix de thèse du Comité national français de géographie, pour une intervention sur le thème des "Pensées émergentes en Géographie", intervention qu'elles ont fait le choix d'articuler notamment autour des conditions matérielles de travail, dans un contexte de réduction des financements et de précarisation des personnels de la recherche publique.
Les précaires de Montpellier interpellent la ministre Retailleau
A l'occasion de la visite de la ministre Retailleau à Montpellier, des précaires ont pu l'interpeller, obtenant un entretien de 10 minutes. Un vrai dialogue de sourds. L'ouverture de nouveaux postes permanents n'est pas prévue au programme.
Discussion autour du livre d’Adèle Combes – 20/05/2022 18h à Bordeaux
Nous reproduisons ici une invitation à débattre autour de "Comment l'université broie les jeunes chercheurs", en présence de son autrice, le 20 mai 2022 à 18h.
« Précaires et syndicats : lutter ensemble ? » Analyse
En amont des Assises de la Précarité dans l'ESR du 30 mars 2022, la page Facebook “Précarités de l’ESR mobilisées” a diffusé un questionnaire sur les relations entre personnels précaires (organisé·es en collectifs ou non) et les syndicats de travailleur·ses de l'ESR. Voici les résultats de ce questionnaire et une analyse, produite en collaboration avec des titulaires et non-titulaires de l'ESR, syndiqué·es à Sud Éducation et au SNESUP.
Assises de la précarité dans l’ESR
Les assises contre la précarité sont ouvertes à tou·tes, et bien sûr notamment à l'ensemble des personnels non-titulaires des établissements, qu'iels soient contractuel·les ou vacataires. Pour en finir avec la précarité des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche, il nous faut construire collectivement des modalités d'action et d'organisation renouvelées. C'est l'un des principaux objectifs de ces assises.
Le « luxe » des doctorant·es contractuel·les
Caroline Chamard-Heim et Philippe Yolka, deux professeur·es de droit public ont publié en juillet dernier un texte alors passé inaperçu dans l’AJDA (2021, no28), une revue juridique. Le titre indique bien le contenu : « La bourse et la (belle) vie ». On y apprend que de plus en plus de doctorant·es quitteraient l’université après avoir reçu le bénéfice d’un contrat doctoral sans soutenir leur thèse, entraînant un « gaspillage de l’argent public » engagé, en sus des « coûts environnés » causés par l’activité doctorale pour les universités. Réponse d'un·e doctorant·e écoeuré·e.
La rentrée sera ouverte ou ne sera pas : veille trimestrielle d’UO
Comme chaque fin d'année universitaire, l'ESR nous ramène toujours (trop) loin dans l'indécence, au point où l'on se demande à quoi bon refaire une rentrée dans ces conditions. Voici donc une rapide veille avant de plier nos bagages pour l'été, parce que la question nous taraude de plus en plus : et si on ne faisait pas de rentrée du tout ?
Surveiller et détruire : la politique universitaire d’Emmanuel Macron
La politique universitaire de Macron réduit les financements de l’ESR, ferme ses portes à de nombreux·ses étudiant·es, précarise ses travailleur·ses et fragilise les libertés académiques. Nous sommes aujourd’hui devant un choix de société : il s’agit pour nous de défendre une conception de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être un espace ouvert à tou·tes.
De la méritocratie dans l’enseignement supérieur et la recherche
Chronique de l'ordinaire en période de recrutements dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Situation de notre université : notre souffrance est politique.
Lettre ouverte des enseignants chercheurs titulaires au président de l’université Sorbonne Nouvelle. "Dans ces conditions, nous ne pouvons plus faire face. Nous sommes épuisé·es et indigné·es. Ces conditions de travail ont un impact sur notre santé, notre vie personnelle et le sens que nous donnons à notre métier. Nous ne sommes plus en mesure d’accompagner correctement nos étudiant·es et nos doctorant·es ainsi que nos collègues les plus précaires."
Pas de postes : on craque ou on crame !
La publication des postes de maitre·sses de conférence (MCF) cette année l'a confirmé : pour beaucoup de sections du Conseil national des universités (CNU), la chute du nombre de postes mis au concours suit tranquillement son cours, alors que l'on pouvait difficilement descendre plus bas. Réactions !
Réguler le recours au travail précaire dans l’ESR : le cas des fonctions d’enseignement et de recherche
Les vacations et le travail gratuit dans l’enseignement supérieur et la recherche conduisent à masquer le manque structurel d’emplois titulaires d'enseignant·es-chercheur·ses. Il est nécessaire de revenir à des pratiques plus vertueuses en matière d’emploi.
L’amour de la recherche : à quel prix ?
Pour lutter contre le désespoir et le cynisme, des collègues refusent ici et là le recrutement systématique d’une main d’œuvre précaire pour effectuer des tâches pérennes dans nos universités. Dans l’intérêt de la recherche et de la démocratie, il faut se mobiliser pour une titularisation massive, pour la création de postes en nombre suffisant.