UPEC, site Pyramide : ce n’est pas seulement un bâtiment mais bien 3000 étudiant·es et 500 membres du personnel qui sont laissé·es à l’abandon !

Le bâtiment en l'état est vétuste : des relevés de température à 8 ou 9 degrés Celsius dans les salles de cours, des bureaux impraticables depuis des inondations, des plafonds effondrés, des risques électriques avec les fuites d'eau récurrentes, le matériel défectueux, l'état des sanitaires et des peintures, sans compter les coupures d’électricité et de réseau ou même d’eau potable, etc. 

Avenir de la géographie, présent des géographes

"Comment penser l’avenir de notre discipline, quand, à plus de 30 ans, nous ne sommes toujours pas en mesure de nous projeter dans le nôtre ?" C'est une des questions posées par trois "jeunes" géographes lors du discours d'ouverture, en juillet dernier, du congrès scientifique organisé à l'occasion du centenaire de l'Union géographique internationale. Le comité de pilotage du congrès les avait sollicitées, en tant que récipiendaires ou accessit du prix de thèse du Comité national français de géographie, pour une intervention sur le thème des "Pensées émergentes en Géographie", intervention qu'elles ont fait le choix d'articuler notamment autour des conditions matérielles de travail, dans un contexte de réduction des financements et de précarisation des personnels de la recherche publique.

« Précaires et syndicats : lutter ensemble ? » Analyse

En amont des Assises de la Précarité dans l'ESR du 30 mars 2022, la page Facebook “Précarités de l’ESR mobilisées” a diffusé un questionnaire sur les relations entre personnels précaires (organisé·es en collectifs ou non) et les syndicats de travailleur·ses de l'ESR. Voici les résultats de ce questionnaire et une analyse, produite en collaboration avec des titulaires et non-titulaires de l'ESR, syndiqué·es à Sud Éducation et au SNESUP.

Assises de la précarité dans l’ESR

Les assises contre la précarité sont ouvertes à tou·tes, et bien sûr notamment à l'ensemble des personnels non-titulaires des établissements, qu'iels soient contractuel·les ou vacataires. Pour en finir avec la précarité des personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche, il nous faut construire collectivement des modalités d'action et d'organisation renouvelées. C'est l'un des principaux objectifs de ces assises.

Le « luxe » des doctorant·es contractuel·les

Caroline Chamard-Heim et Philippe Yolka, deux professeur·es de droit public ont publié en juillet dernier un texte alors passé inaperçu dans l’AJDA (2021, no28), une revue juridique. Le titre indique bien le contenu : « La bourse et la (belle) vie ». On y apprend que de plus en plus de doctorant·es quitteraient l’université après avoir reçu le bénéfice d’un contrat doctoral sans soutenir leur thèse, entraînant un « gaspillage de l’argent public » engagé, en sus des « coûts environnés » causés par l’activité doctorale pour les universités. Réponse d'un·e doctorant·e écoeuré·e.

La rentrée sera ouverte ou ne sera pas : veille trimestrielle d’UO

Comme chaque fin d'année universitaire, l'ESR nous ramène toujours (trop) loin dans l'indécence, au point où l'on se demande à quoi bon refaire une rentrée dans ces conditions. Voici donc une rapide veille avant de plier nos bagages pour l'été, parce que la question nous taraude de plus en plus : et si on ne faisait pas de rentrée du tout ?

Surveiller et détruire : la politique universitaire d’Emmanuel Macron

La politique universitaire de Macron réduit les financements de l’ESR, ferme ses portes à de nombreux·ses étudiant·es, précarise ses travailleur·ses et fragilise les libertés académiques. Nous sommes aujourd’hui devant un choix de société : il s’agit pour nous de défendre une conception de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être un espace ouvert à tou·tes.

Situation de notre université : notre souffrance est politique.

Lettre ouverte des enseignants chercheurs titulaires au président de l’université Sorbonne Nouvelle. "Dans ces conditions, nous ne pouvons plus faire face. Nous sommes épuisé·es et indigné·es. Ces conditions de travail ont un impact sur notre santé, notre vie personnelle et le sens que nous donnons à notre métier. Nous ne sommes plus en mesure d’accompagner correctement nos étudiant·es et nos doctorant·es ainsi que nos collègues les plus précaires."