Enfin : on a le texte de la LPPR ! Il s'agit donc bien d'un projet de loi donc l'acronyme signifie, au choix, La Privatisation Pour Religion ou La Précarisation Pour Régner. Plutôt : c'est ainsi que devrait s'intituler la loi, à la lecture de son contenu. Premières analyses.
Sur les transformations en profondeur du travail et de l’emploi des statuts et des métiers des BIATSS et IT depuis la LRU
Les personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques voient leur travail souvent invisibilisé dans les discours politiques sur l'enseignement supérieur et la recherche. Ils sont pourtant centraux dans l'organisation des enseignements, le suivi des étudiant.e.s, le bon fonctionnement des établissements, mais aussi dans le recueil de financements, la mise en œuvre des travaux de recherches avec la réalisation de manipulation ou d'objets scientifiques, la collecte, le suivi et le traitement des données. Ce texte vise à poser certains jalons pour comprendre les effets du détricotage du service public d'enseignement supérieur et de recherche depuis vingt ans, et leurs effets sur ses travailleuses et travailleurs.
Interpellée par les facs et labos en lutte, Vidal précise les orientations de la LPPR et c’est brutal !
Dans le cadre des journées sciences humaines et sociales (SHS) organisées par l'Agence nationale de la recherche les 25 et 26 février, des chercheur·ses et enseignant·ses-chercheur·ses en lutte sont intervenu·es pour interpeller la ministre sur la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), le financement de la recherche et la politique de l'emploi scientifique. Cet échange a eu le mérite de faire tomber les masques.
Tout est déjà en place pour détruire l’université et la recherche publiques
Voici quelques citations extraites du rapport Le pilotage et la maîtrise de la masse salariale des universités, rendu par l'inspection générale des finances et l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, en avril 2019. Elles ont été choisies et commentées par Pierre Ouzoulias, Sénateur des Hauts-de-Seine.
Affichons les bons mots de Gary-Bobo !
Nous avons désormais tout un jeu d'affiches, prêtes pour l'impression et le collage, afin que nul ne puisse plus longtemps ignorer le versant "universitaire" des Macron Leaks !
Laélia Véron déconstruit le discours d’Édouard Philippe, « bien lyrique pour nous annoncer une mesure bien discriminatoire »
Maîtresse de Conférences en stylistique à l'Université d'Orléans, Laélia Véron analyse le discours du 19 novembre 2018 d’Édouard Philippe, au cours duquel il a présenté le plan "Bienvenue en France".
Des Carrés Rouges au Centre Pompidou !
Aujourd’hui, à 16h, les étudiant·es français·es et étranger·es, intra- et extra-communautaires, sont intervenu·es à la Bibliothèque Publique d'Information. Au même moment, nous avons déplié un carré rouge de 6 mètres de côté sur la façade du Centre Pompidou, pour afficher en grand ce symbole de la lutte contre la hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiant·e·s n'ayant pas une nationalité européenne.
Pour David Flacher, la hausse des frais pour les étranger·es est une menace pour tou·tes
David Flacher, chercheur membre du collectif Acides, démontre que le combat contre la hausse des frais pour les étudiant·es étranger·es est un combat absolument nécessaire, notamment car les frais d'inscription menacent de s'étendre à tous les étudiant·es.
[Stalingrad connection] La radio des migrants décrypte « Bienvenue en France »
"Aujourd’hui nous parlerons de la "nouvelle stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux", dénommée "Bienvenue en France", l’une de ses mesures phares est l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants non européens qui devront payer environ 16 fois plus pour suivre des études supérieures en France."
Participez à la campagne #PayeTesFrais !
Contre la hausse des frais d'inscription, témoignez !
Victoria, contre la hausse des frais universitaires
"Je me sens très concernée par cette mesure, qui ne me touche pas dans son plan financier dans cet instant, mais qui vise à briser le monde étranger qui s'est créé à Paris grâce à cette ouverture des politiques éducatives."
Diego, étudiant contre la hausse des frais à l’université pour les étranger·es
"En 2011 au Chili j'ai participé au mouvement étudiant pour avoir accès à une éducation gratuite de qualité, comme ici en France. Je suis prêt à me battre ici aussi en France."
Laura, mobilisée contre la hausse des frais universitaires
"Je suis venue en France avec cette idée très romantique de la France, terre des droits de l'homme, le français, la langue de Molière, des arts, de la culture. C'est très différent pour moi maintenant. J'ai trois travails."
Ana, contre la hausse des frais universitaires pour les étudiant·es non communautaires
"Je trouve à Paris la possibilité unique au monde de pouvoir partager et échanger des connaissances par rapport aux sciences sociales, aux langues et cultures de partout dans le monde."
Témoignage d’Inés Sofía contre la hausse des frais pour les étudiant·es étranger·es
https://www.youtube.com/watch?v=1FFJF05ObEc "C'est dommage qu'autant de rencontres, d'expériences et d'échanges deviennent impossibles tout à coup". Ecoutez le témoignage d'Inés Sofía qui se mobilise pour une université ouverte à tou.te.s.