Surveiller et détruire : la politique universitaire d’Emmanuel Macron

La politique universitaire de Macron réduit les financements de l’ESR, ferme ses portes à de nombreux·ses étudiant·es, précarise ses travailleur·ses et fragilise les libertés académiques. Nous sommes aujourd’hui devant un choix de société : il s’agit pour nous de défendre une conception de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être un espace ouvert à tou·tes.

Sur les transformations en profondeur du travail et de l’emploi des statuts et des métiers des BIATSS et IT depuis la LRU

Les personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques voient leur travail souvent invisibilisé dans les discours politiques sur l'enseignement supérieur et la recherche. Ils sont pourtant centraux dans l'organisation des enseignements, le suivi des étudiant.e.s, le bon fonctionnement des établissements, mais aussi dans le recueil de financements, la mise en œuvre des travaux de recherches avec la réalisation de manipulation ou d'objets scientifiques, la collecte, le suivi et le traitement des données. Ce texte vise à poser certains jalons pour comprendre les effets du détricotage du service public d'enseignement supérieur et de recherche depuis vingt ans, et leurs effets sur ses travailleuses et travailleurs.

Interpellée par les facs et labos en lutte, Vidal précise les orientations de la LPPR et c’est brutal !

Dans le cadre des journées sciences humaines et sociales (SHS) organisées par l'Agence nationale de la recherche les 25 et 26 février, des chercheur·ses et enseignant·ses-chercheur·ses en lutte sont intervenu·es pour interpeller la ministre sur la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), le financement de la recherche et la politique de l'emploi scientifique. Cet échange a eu le mérite de faire tomber les masques.

Tout est déjà en place pour détruire l’université et la recherche publiques

Voici quelques citations extraites du rapport Le pilotage et la maîtrise de la masse salariale des universités, rendu par l'inspection générale des finances et l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche, en avril 2019. Elles ont été choisies et commentées par Pierre Ouzoulias, Sénateur des Hauts-de-Seine.

Des Carrés Rouges au Centre Pompidou !

Aujourd’hui, à 16h, les étudiant·es français·es et étranger·es, intra- et extra-communautaires, sont intervenu·es à la Bibliothèque Publique d'Information. Au même moment, nous avons déplié un carré rouge de 6 mètres de côté sur la façade du Centre Pompidou, pour afficher en grand ce symbole de la lutte contre la hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiant·e·s n'ayant pas une nationalité européenne.

[Stalingrad connection] La radio des migrants décrypte « Bienvenue en France »

"Aujourd’hui nous parlerons de la "nouvelle stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux", dénommée "Bienvenue en France", l’une de ses mesures phares est l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants non européens qui devront payer environ 16 fois plus pour suivre des études supérieures en France."