La direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris a interdit la manifestation organisée par les syndicats et associations de l’ESR le 24 novembre, qui devait prendre la forme d'un défilé reliant la place Jussieu à la rue de Varennes. Elle a accordé uniquement une autorisation pour un rassemblement place Jussieu à 14h.
La LPR démolit deux institutions fondamentales de l’Université
La LPR remet en cause deux fondements institutionnels du système universitaire : la franchise de police et l'autonomie des universitaires vis-à-vis du pouvoir.
24 novembre : journée de mobilisation contre la LPR et la précarité !
Portée par l'intensité des actions qui se multiplient, l'intersyndicale de l'enseignement supérieur et de la recherche appelle à une grande journée de mobilisation le mardi 24 novembre 2020. A Paris, nous nous retrouverons à 14h à Jussieu !
Contre la LPR et la précarité, on est toujours là !
Nous vous proposons une rencontre numérique le lundi 23 novembre de 18h à 21h, afin d'échanger sur nos différentes initiatives et d'organiser la suite de notre mobilisation.
Tou·tes à la Sorbonne !
Tout le monde déteste la LPR, tout le monde va à la Sorbonne le 17 novembre à 15h.
Facs et Labos en Lutte – saison 2
Après être monté à 114 universités et écoles, 336 labos, 30 collectifs de précaires, 157 revues, 16 sociétés savantes, 47 séminaires, 37 sections CNU et 11 sections CoNRS, 54 évaluateur·trices de l’HCERES avant le covid, la liste des Facs et Labos en Lutte reprend pour une 2e saison.
Opération « Écrans Noirs »
Comment continuer la lutte ? Les pistes sont nombreuses ! Nous en présentons quelques-unes ici.
L’université en taule
Cette prétendue "loi recherche" est donc une loi de précarisation, de privatisation et de criminalisation, qui entend nous faire passer de l'université au pénitencier.
Notre lutte contre la LPPR et son monde continue !
Communiqué des Facs et Labos en Lutte du 6 novembre 2020. Contre la LPPR, contre la précarité, pour un service public d’enseignement et de recherche, ouvert, émancipateur, antisexiste et antiraciste, la lutte continue !
Les sciences sociales contre la République ?
Le 2 octobre 2020, l'AG des revues en lutte a répondu dans Le Monde au ministre J.-M. Blanquer qui entend combattre "une partie non négligeable des sciences sociales françaises", au prétexte de la lutte anti-terroriste. Cette tribune, reproduite ci-dessous, rejoint de très nombreuses prises de position. Nous en listons quelques-unes ici.
Bientôt, nous déconfinerons notre colère.
Bientôt, nous déconfinerons notre colère. C'est donc comme si la LPPR LPR était adoptée. Et quelle loi ! Aujourd'hui, nous sommes confiné·es. Nous pouvons écrire, signer, faire connaître les raisons de notre colère, dans le monde de l'université et de la recherche et au-delà. Demain, il nous faudra reprendre la lutte, avec une rage et une puissance renouvelées. Notre colère explosera.
Enseignement supérieur et recherche : Appel solennel pour la protection des libertés académiques et du droit d’étudier
En dépit de la fatigue des collègues mobilisé·es depuis des mois pour la défense du service public de la recherche et de l’enseignement supérieur ; en dépit d’un semestre universitaire qu’il nous faut gérer dans des conditions dantesques ; en dépit des autres initiatives en cours, que nous appelons à rejoindre1, nous sonnons l’alerte générale sur l’état des libertés académiques et du droit d’étudier en France. Nous avons encore espoir que cette alerte sera entendue.
Loi de programmation de la recherche : nuit noire sur le Sénat
Les rapports préparatoires à la LPR, tout comme le projet de loi, étaient terriblement menaçant pour l'Université et la recherche. Le texte de loi s'avère pire.
Pierre Ouzoulias : la LPPR ne correspond pas à notre idéal républicain !
Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, revient sur le processus parlementaire d'examen de la LPPR et sur la nomination de Thierry Coulhon à la tête de l'Hcéres.
Suspendons la loi de programmation de la recherche : notre société exige beaucoup mieux !
Sans recherche, notre société n’a pas d’avenir. Non seulement la loi de programmation de la recherche (LPR) en cours d’examen au Parlement repose sur un budget insincère, mais elle accélère la précarisation des jeunes chercheur·ses et aggrave les inégalités territoriales, au risque de créer des déserts scientifiques. Par cette pétition, nous appelons le Sénat et le Conseil constitutionnel à suspendre le processus législatif jusqu’à la production d’un nouveau texte répondant aux attentes de notre société.
