Juan Prosper, du SAF (syndicat des avocat·es de France) nous explique les suites de la bataille juridique contre « Bienvenue en France ».

« A partir du moment où les digues tombent, où on explique que 2770 euros c’est parfait pour un·e étudiant·e étrangèr·es, on pourra très certainement revenir plus tard en nous disant que si c’est parfait pour un·e étrangèr·es, on peut aussi l’appliquer pour un·e étudiant·e français·e, alors même que le principe du financement d’un service public, du financement de l’enseignement supérieur, repose sur l’impôt. »

« Si on considère qu’il y a un principe de gratuité, que c’est un service public, ce n’est pas pas à l’usagèr·es de financer le fonctionnement du service public. »

« On pensait que ça allait être l’occasion d’etre une vraie victoire au niveau de l’enseignement supérieur, pas du tout. Au final on s’est retrouvé dans une situation assez catastrophique avec une des conclusions du rapporteur public [qui] a vidé le principe de toute sa substance. »

Pour en savoir plus sur la politique néolibérale et xénophobe dite « Bienvenue en France », consultez nos archives !

Le Conseil d’État a rendu sa décision le 1er juillet : il rejette les requêtes contre « Bienvenue en France ». Évidemment, cette décision inique ne marque pas la fin de notre combat pour une université ouverte à tou·tes. Nous poursuivons la lutte contre cette mesure xénophobe qui fragilise notre service public de l’université.
La décision du Conseil d’État est disponible ci-dessous.

3 commentaires sur « Juan Prosper nous explique le combat juridique contre « Bienvenue en France » »

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