« Bienvenue en France » : attirer ou trier ?

Sans rien renier de leur obsession du "risque migratoire" , les pouvoirs publics ont, avec l’élaboration du plan "Bienvenue en France" en 2018, érigé la marchandisation de l’enseignement et de la recherche en nouveau paradigme de la politique universitaire. Faire payer plus cher pour attirer davantage est, en somme, la nouvelle stratégie d’attraction, aussi paradoxale qu’inégalitaire, appliquée à celles et ceux souhaitant étudier en France.

La bombe de la dette étudiante a-t-elle explosé ?

L’enseignement supérieur global est en crise. Si la pandémie a frappé une économie mondiale déjà bien mal en point, l’enseignement supérieur « payant » est particulièrement touché : les échanges internationaux d’étudiant-es – les plus profitables – sont en berne, en même temps que la fermeture des campus réduit fortement l’attractivité de diplômes hors de prix.

Le 1er octobre : Constitution et frais d’inscription

Le 1er octobre se disputera un nouveau round dans notre combat contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiant·es extra-communautaires. Nous en synthétisons ici les enjeux. Il s’agit donc ici de garantir à la fois que le niveau des frais de scolarité est le résultat d’une déblatération parlementaire et qu’il doit en permettre à toutes et à tous un égal accès à l’enseignement supérieur.