Fanny Gallot est historienne à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et enseignante à l’INSPE de Créteil. Elle est notamment l’autrice, avec Naïma Anka Idrissi et Gaël Pasquier, de Enseigner l’égalité filles-garçons (2018, Dunod) et elle a coordonné, avec Pauline Delage, Féminismes dans le monde, 23 récits d’une révolution planétaire (2020, Textuel).

« La division sexuée du travail existe dans l’enseignement supérieur et la recherche comme dans l’ensemble des secteurs de la société. C’est-à-dire d’une part que, tendanciellement, les femmes ne font pas les mêmes métiers que les hommes, ne sont pas dans les mêmes disciplines que les hommes. D’autre part, plus on gravit les échelons moins on trouve de femmes, présidentes d’université ou professeures d’université par exemple. »

« Qu’il s’agisse des BIATSS ou qu’il s’agisse des enseignant·es-chercheur·ses, le gros des précaires, en réalité, ce sont des femmes […] Dans la mesure où la LPPR va aggraver la précarité […] ça va avoir des conséquences désastreuses pour les femmes et pour l’égalité femmes-hommes. »

« Il faut revaloriser l’enseignement. La LPPR ne parle que de la recherche alors que nous sommes des enseignants-chercheurs et des enseignantes-chercheuses […] Or toutes les études le montrent, les femmes s’investissent bien davantage dans toutes ces tâches pédagogiques qui sont largement dévalorisées aujourd’hui. L’enjeu c’est de revaloriser ces tâches d’enseignement. »

Fanny Gallot a également été auditionnée par le Haut Commissariat à l’Égalité, dont le rapport sur la LPPR n’a absolument pas été pris en compte par le gouvernement.

2 commentaires sur « Fanny Gallot : pour une véritable politique d’égalité femmes-hommes ! »

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