La recherche française est bien connue pour ses capacités d'innovation et sa créativité mais il reste un domaine dans lequel ces dernières n'ont pas encore été pleinement documentées : les formes de travail gratuit imposées aux collègues précaires et non-titulaires de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR).
Décès d’une étudiante à l’Université de Tours : les économies tuent
"Avec ce texte, nous rendons hommage à cette étudiante victime des dysfonctionnements de l’institution et nous apportons tout notre soutien à ses camarades qui ont tenté de les compenser. Parfois, les choix politiques et économiques des Universités peuvent aller jusqu’à tuer."
« Un doctorant qui ne déprime pas, ce n’est pas un bon doctorant » : à l’ENS Paris-Saclay, on banalise les souffrances psychologiques
Un·e étudiant·e des l'ENS raconte comment, jusque dans les grandes écoles, la violence exercée sur les jeunes chercheur·ses se banalise, s’institutionnalise.
Portraits de précaires – entretiens dessinés avec Cyril Pedrosa
“C'est une logique où on est en permanence en train d'écrire des projets, de faire des candidatures, de se vendre”, “on voit que c’est des sujets super sensibles quand on commence à libérer la parole là-dessus”, "on n’avait pas de salaire mensuel, ça veut dire qu’on cotise pas pour le chômage, qu’on cotise pas pour la retraite". A la fin du mois de février 2020, en plein cœur de la mobilisation des facs et labos, plusieurs jeunes chercheur·ses et enseignantes-chercheuses confronté·es à la précarité ont accepté de partager leurs expériences. Cyril Pedrosa a réalisé les portraits qui accompagnent et incarnent leurs voix.
Allô, précaire confiné·e ?
Pour rompre l’isolement, organiser la solidarité et accroître encore la puissance de nos collectif de lutte, l’assemblée générale nationale des précaires de l’ESR réunie “à distance” le 27 mars à décidé de la mutualisation de deux outils créés par des collectifs locaux : un répondeur et un tumblr.
La parole à d’anciens étudiants étrangers hors-UE
"Un premier argument que j’ai pu donner à ma famille pour avoir leur soutien était effectivement que les frais d’inscriptions annuels en France étaient bas. Sinon, mon père aurait pu beaucoup plus facilement écarter la possibilité que je parte étudier dans un pays étranger."