Nous reproduisons ici des photographies et un communiqué du collectif de travailleur·ses et d’étudiant·es mobilisé contre ces conditions d’étude et de travail inacceptables.

Pétition à signer et faire signer !

Le bâtiment Pyramide occupé par l’UFR SESS-STAPS de l’université Paris Est Créteil est indigne à l’accueil des 3000 étudiant·es et des quelques 500 membres du personnel – enseignant·es contractuel·les et titulaires, personnels administratifs. 

Le bâtiment en l’état est vétuste : des relevés de température à 8 ou 9 degrés Celsius dans les salles de cours, des bureaux impraticables depuis des inondations, des plafonds effondrés, des risques électriques avec les fuites d’eau récurrentes, le matériel défectueux, l’état des sanitaires et des peintures, sans compter les coupures d’électricité et de réseau ou même d’eau potable, etc. 

S’ajoute aux risques de danger imminent pour les étudiant·es et le personnel, les risques psychosociaux relatifs au passage au distanciel forcé (isolement, souffrance psychique, décrochage, difficultés d’apprentissages, problèmes logistiques pour accéder à une connexion ou un espace de travail décent, etc.) , l’absence de salles d’études en dehors de la présence des enseignant·es  ainsi que l’amplitude horaire d’ouverture du centre de documentation de l’UFR.

Les étudiant·es méritent d’étudier dans des conditions dignes, iels ont le droit à une égalité de traitement alors qu’iels s’acquittent des mêmes frais d’inscription que les autres étudiant·es de l’UPEC !

Dans un contexte de mobilisation contre la réforme des retraites, tou·tes les étudiant·es et les personnels de l’UPEC sont appelé·es à rejoindre l’AG ce lundi 30 janvier à 12h30 pour aborder la question du site Pyramide et construire le mouvement de grève contre la réforme des retraites.

Compte rendu de l’Assemblée générale lundi 30 janvier 2023

Présent·es : 73 étudiant·es, enseignant·es et personnels administratifs 

La section SESS-STAPS a lancé cette Assemblée Générale, ouverte à tous les personnels, étudiant·es, enseignant·es de l’UFR pour échanger sur le contexte de dégradation massive des locaux de la Pyramide. Depuis dix jours, la situation est devenue inacceptable avec la chute des températures et des salles de cours à 8-9 degrés ainsi que le passage en distanciel contraint pour les licences. Cette problématique s’ajoute aux nombreux soucis du bâtiment qui s’aggravent de jour en jour depuis dix ans (réseau internet, eau, électricité, inondations, plafonds effondrés etc.). 

Tout le monde s’accorde à dire de la présidence aux usager·es qu’il faut quitter la Pyramide, mais nous n’avons pas de calendrier, pas de solution à court et long terme. Par ailleurs, nous dénonçons l’inégalité de traitement que subissent les étudiant·es SESS de l’UPEC alors qu’iels payent les mêmes droits d’inscription. 

Interventions des étudiant·es 

  • Les étudiant·es témoignent de leur impression d’être oublié·es. Les services à Pyramide sont moindres (pas de bibliothèque universitaire, pas de CROUS). L’UPEC n’est pas seulement une fac de médecine et de droit, il y a aussi des sciences humaines et sociales, ce sont des disciplines nécessaires pour la formation des futur·es enseignant·es et dans le domaine du social. Constat partagé d’être maltraité·es dans les études alors qu’il y a une pénurie de recrutement dans le métier. Plusieurs étudiant·es ont évoqué le fait qu’iels ne referaient pas leurs études à l’UPEC et que le bâtiment fait mauvaise publicité pour leur formation. 
  • Conséquences psychosociales du distanciel : les étudiant·es témoignent de la souffrance, de l’isolement et de leur incapacité à travailler en distanciel. Il serait pertinent de faire des témoignages et de visibiliser aussi l’expérience dramatique de suivre des études en distanciel contraint dans un document partagé.
  • Question de l’accessibilité pour personne en situation de handicap : le bâtiment ne semble pas aux normes.
  • Au delà de la question du bâtiment, constat d’une absence de représentation étudiante au conseil de gestion : https://sess-staps.u-pec.fr/presentation/organisation.
  • Les étudiant·es déplorent un manque de communication entre niveau et formation notamment entre licence et master ; comment y remédier ?

Les actions déjà engagées : 

  • Étant donné le contexte d’urgence, il faut agir vite si nous souhaitons rendre compte publiquement de ces conditions de travail indignes. On veut obtenir des engagements clairs et un relogement immédiat. Des messages sur les réseaux sociaux ont déjà été relayés massivement, près de 62 000 vues sur Twitter

Actions à construire : 

  • Demander une représentation d’élu·es étudiant·es au conseil de gestion de l’UFR.
  • Création d’un registre étudiant (journal des dysfonctionnements, photos).
  • Proposition de faire une pétition portée par les étudiant·es.
  • Publiciser : usage des réseaux sociaux, création d’outils de communication pour toutes les promotions (whatsapp, discord, signal).
  • Envoi d’une demande d’audience à la Présidence ce jour et délégation d’un collectif d’enseignant·es et d’étudiant·es pour demander des engagements clairs sur le relogement (lieu + calendrier).
  • Envisager des actions plus fortes si nécessaire : rassemblements/grèves. 

N’hésitez à relayer dans vos réseaux et dans vos groupes WhatsApp classes !

Rendez-vous demain mardi 31 janvier contre la réforme de retraites : nous vous donnons donc rendez-vous mardi à l’angle de la rue Lebrun et de la rue des Gobelins à 13h pour la production de pancartes, puis à 14h pour manifester ensemble dans le cortège UPEC de l’ESR.

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