L’Université Paris-Est Créteil (UPEC), « université engagée » selon la communication de sa présidence, augmente les frais d’inscription qu’elle demande aux étudiant·es et surtout aux étudiant·es en sciences de l’éducation, qui se préparent aux concours des métiers de l’enseignement. Le service public d’enseignement (supérieur) demande donc de payer pour se préparer aux concours de la fonction publique d’enseignement (primaire et secondaire). Alors qu’il manque massivement des candidat·es et surtout dans l’académie de Créteil – la moins bien pourvue de métropole – et que la précarité étudiante y est particulièrement importante.

En plus des frais d’inscription nationaux, il faut s’acquitter de 157€ de frais du « diplôme d’université » (DU) pour préparer le concours, diplôme qui n’a aucune valeur particulière. Pire, l’UPEC refuse d’exonérer les boursièr·es de ces frais de DU.

Après la hausse des frais d’inscription pour les étudiant·es étrangèr·es dans les universités, leur explosion à Sciences Po, à Dauphine et dans les écoles d’ingénieur, c’est un nouveau « petit pas » de la stratégie de marchandisation à bas bruit de l’enseignement supérieur.

Illustration en une : affiche de l’excellent documentaire Étudiants, l’avenir à crédit (2015) de Jean-Robert Viallet

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