Sans rien renier de leur obsession du "risque migratoire" , les pouvoirs publics ont, avec l’élaboration du plan "Bienvenue en France" en 2018, érigé la marchandisation de l’enseignement et de la recherche en nouveau paradigme de la politique universitaire. Faire payer plus cher pour attirer davantage est, en somme, la nouvelle stratégie d’attraction, aussi paradoxale qu’inégalitaire, appliquée à celles et ceux souhaitant étudier en France.
Le Conseil d’État étrille la LPPR
Derrière un écran de fumée budgétaire, qui ne trompe décidément plus personne, le Conseil d’État déplore le côté "bric-à-brac" de la loi, véritable cheval de Troie difforme, cadeau trop évidemment empoisonné pour que quelqu'un·e en veuille. Il faut donc, selon le Conseil d’État, renommer la loi
Le Conseil d’État permet au gouvernement de fermer l’université
La décision du Conseil d’État relative à "Bienvenue en France" est une véritable réécriture de la décision du Conseil constitutionnel du 11 octobre 2019, qui était venu consacrer l'exigence constitutionnelle de gratuité de l'accès à l'enseignement supérieur public. Analyse.
Juan Prosper nous explique le combat juridique contre « Bienvenue en France »
Juan Prosper, du SAF (syndicat des avocat·es de France) nous explique les suites de la bataille juridique contre "Bienvenue en France".
La bombe de la dette étudiante a-t-elle explosé ?
L’enseignement supérieur global est en crise. Si la pandémie a frappé une économie mondiale déjà bien mal en point, l’enseignement supérieur « payant » est particulièrement touché : les échanges internationaux d’étudiant-es – les plus profitables – sont en berne, en même temps que la fermeture des campus réduit fortement l’attractivité de diplômes hors de prix.
Arrêtons l’arrêté !
Contre l'avis de toute la communauté universitaire, mobilisée depuis 6 mois, le gouvernement passe en force et officialise la hausse des frais d'inscription pour les étudiant·es étranger·es en publiant l'arrêté du 19 avril 2019. Cette décision est injuste mais elle est aussi illégale. Nous la contestons, avec les syndicats d'étudiant·es et d'universitaires, avec les associations … Lire la suite de Arrêtons l’arrêté !
