114 universités et écoles, 330 labos, 30 collectifs de précaires, 157 revues, 16 sociétés savantes, 47 séminaires, 39 sections CNU et 11 sections CoNRS, 54 évaluateur·trices de l’HCERES… mobilisé·es contre la précarité, contre la LPPR et contre la casse des retraites !

Le décompte reprend à la rentrée 2020-2021 pour une seconde saison !

Pour contribuer au recensement, envoyez un mail à MobilisationEmploiESR@framalistes.org

Universités et écoles

  1. Aix-Marseille
  2. Albi
  3. Amiens (UPJV)
  4. Angers
  5. Artois
  6. Besançon Franche-Comté
  7. Bordeaux
  8. Bordeaux Montaigne
  9. Bourgogne
  10. Bretagne occidentale Brest
  11. Bretagne sud Lorient
  12. Caen
  13. Campus Condorcet
  14. Clermont Auvergne
  15. CNAM Paris
  16. Compiègne (UTC)
  17. Ecole des Chartes
  18. EHESS
  19. ENS Paris Saclay (Cachan)
  20. ENS Paris (Ulm)
  21. ENS Lyon
  22. ENSA Bordeaux
  23. ENSA Bretagne
  24. ENSA Clermont-Ferrand
  25. ENSA Grenoble
  26. ENSA Lille
  27. ENSA Lyon
  28. ENSA Marne-la-Vallée
  29. ENSA Marseille
  30. ENSA Montpellier
  31. ENSA Nancy
  32. ENSA Nantes
  33. ENSA Normandie
  34. ENSA Paris-Belleville
  35. ENSA Paris-La Villette
  36. ENSA Paris-Malaquais
  37. ENSA Paris-Val de Seine
  38. ENSA Saint-Étienne
  39. ENSA Strasbourg
  40. ENSA Toulouse
  41. ENSA Versailles
  42. Evry
  43. Grenoble UGA
  44. Institut d’urbanisme et de géographie alpine de Grenoble
  45. IEP d’Aix-en-Provence
  46. IEP de Bordeaux
  47. IEP de Grenoble
  48. IEP de Lille
  49. IEP de Lyon
  50. IEP de Rennes
  51. IEP de Strasbourg
  52. IEP de Toulouse
  53. IHEAL
  54. INALCO
  55. INED
  56. INSA Lyon
  57. INSPE Aix-Marseille
  58. INSPE Besançon
  59. INSPE Bretagne
  60. INSPE Créteil
  61. INSPE Paris
  62. INSPE Rennes
  63. INSPE Strasbourg
  64. IUT Blagnac (Toulouse)
  65. IUT Bobigny (Paris 13 Villetaneuse)
  66. IUT La Roche-sur-Yon
  67. IUT Saint-Denis
  68. IUT Sénart Fontainebleau (UPEC)
  69. IUT Tours
  70. IUT Toulon
  71. IUT Vélizy (UVSQ)
  72. Le Mans
  73. Lille
  74. Limoges
  75. Lorraine, dont le Conseil scientifique
  76. Lyon 1
  77. Lyon 2
  78. Marne-la-vallée
  79. Montpellier
  80. Muséum national d’histoire naturelle
  81. Nancy
  82. Nantes
  83. Orléans
  84. Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  85. Paris 2 Assas
  86. Paris 3 Sorbonne Nouvelle
  87. Paris 4 (Sorbonne Université)
  88. Paris 5 Descartes
  89. Paris 6 (Sorbonne Université)
  90. Paris 7 Diderot
  91. Paris 8 Saint-Denis
  92. Paris 9 Dauphine
  93. Paris 10 Nanterre
  94. Paris 11 Saclay
  95. Paris 12 Créteil
  96. Paris 13 Villetaneuse
  97. Paris Lumière, collège international de Philosophie
  98. Pau
  99. Perpignan
  100. Poitiers
  101. Polynésie française
  102. Rennes 1
  103. Rennes 2, dont le CA
  104. Roubaix
  105. Rouen
  106. Saint Etienne
  107. Savoie Mont Blanc
  108. Sciences Po Paris
  109. Strasbourg dont le congrès des 3 conseils
  110. Toulon
  111. Toulouse Jean Jaurès, dont la présidente
  112. Toulouse Paul Sabatier, Institut de mathématiques
  113. Tours
  114. Versailles Saint-Quentin

LABORATOIRES

La liste des labos en lutte est ici

REVUES

La liste des revues est ici

HCERES

La liste des évaluatrices et évaluateurs de l’HCERES démissionnaires est ici

SectionS CNU et CoNRS

Le Snesup recense les motions CNU ici (1, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 31, 34, 35, 39, 50, 61, 62, 64, 65, 66, 69, 70, 71, 72, 74). Les motions des sections du CoNRS sont là (5, 10, 25, 26, 30, 31, 32, 33, 36, 39, 40)

SÉMINAIRES

  1. Sociologie des organisations syndicale
  2. Santé, inégalités et rapports de domination
  3. Fight the power ?
  4. Sciences sociales de l’enfance
  5. Enquêtes Marxistes sur le Capitalisme Contemporain
  6. Séminaire général du CSU
  7. Chantier de thèse
  8. Mutation du capital
  9. Sociologie politique de l’international
  10. Genre et monde carcéral
  11. Travail relation professionnelle
  12. Sciences sociales et technique
  13. JustineS
  14. Quantitativisme réflexif
  15. TransforCult
  16. Les syndicalistes au travail
  17. IDEES de l’IDHES
  18. Sport et politique(s)
  19. Demofutures
  20. DomesticitéS
  21. Atelier d’économie politique
  22. Séminaire des doctorant.e.s du CEPN
  23. Séminaire général du CEPN
  24. Etat prédateur, conflits et résistance
  25. DeCoMi
  26. Séminaire d’histoire de la philosophie politique
  27. FELiCiTE
  28. Migration, ethnicité, santé
  29. Sociologie des mobilisations EHESS
  30. Transnum
  31. Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient
  32. Réseau des jeunes chercheur·e·s du LabEx ICCA
  33. Conflits, controverses et tensions. Sociétés en ébullition (LABERS)
  34. Genre et monde carcéral
  35. Raison(s) pratique(s)
  36. La recherche sous contrainte
  37. Désengagement et sortie de la violence
  38. Atelier ACDD
  39. Façons d’être, UMR Telemme
  40. Anachroniques
  41. Approches empiriques de l’exploitation
  42. Lire les sciences sociales
  43. Chemins des écritures
  44. Groupe de recherche sur les institutions disciplinaires
  45. CESAER
  46. ArchivU
  47. SémioLog

COLLOQUES

  • Colloque « Pour une histoire féministe et décoloniale de la philosophie »
  • Colloque « Queering the game »
  • Colloque « La recherche médicale au prisme du genre »

COLLECTIFS DE PRÉCAIRES

  1. AG Ile de France des précaires
  2. Paris 1 Mobdoc
  3. Toulouse 2 Art et archéologie
  4. Collectif Traitements et Contraintes
  5. collectif rennais des précaires de l’ESR
  6. 68+ de Nanterre
  7. Saclay, ADDOC – Agir pour les doctorants et les jeunes docteurs
  8. Doc’Up – Association des doctorants de Sorbonne Université
  9. JECCO – Jeunes chercheurs de l’Institut Cochin
  10. JRA – Jeune Recherche en Artois
  11. Bordeaux, Collectif Marcel Mauss
  12. A’Doc – Association des Jeunes Chercheurs de Franche-Comté
  13. Association des Doctorants de l’Université de La Rochelle
  14. Collectif des doctorant.e.s non-titulaires de Lyon
  15. Marseille, Hippo’thèse
  16. Nancy, SO SJPEG
  17. Collectif nantais des travailleur-e-s précaires de l’ESR
  18. Association des Jeunes Chercheurs des Alpes-Maritimes
  19. PUL, Collectif des précaires ESR des universités de Rennes
  20. Strasbourg, collectif Dicensus
  21. Association des Doctorants et Docteurs d’Alsace
  22. StrasAIR – Association of the International Researchers of Strasbourg
  23. Amiens, Comité précaires UPJV
  24. Artois
  25. Caen
  26. Clermont
  27. Grenoble
  28. Lille
  29. Montpellier
  30. Rouen
  31. Doctorant·es juristes de Paris 1

SOCIÉTÉS SAVANTES

CP CNU ET CNRS

ETUDIANT·ES

  • Amiens
  • Dauphine
  • EHESS
  • ENS Paris-Saclay
  • IEP de Lille
  • Lyon 3, philosophie
  • Nancy
  • Nanterre
  • Orsay
  • Rennes 2
  • Rouen
  • Sorbonne université
  • Toulouse, dont l’UFR HAA
  • Tours

AUTRES COLLECTIFS

23 commentaires sur « Liste des facs et labos en lutte »

  1. Voici l’état de la mobilisation à l’UPJV (Amiens)

    MOTION DU DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE DE L’UPJV

    Les membres du département de philosophie de l’université de Picardie Jules Verne (Amiens) expriment leur profonde inquiétude à l’égard des réformes en cours ou à venir touchant le service public d’enseignement et de recherche ainsi que la fonction publique et ses agents. À ces contre-réformes que sont l’abandon de la solidarité intergénérationnelle au profit d’un système par points entérinant la flexibilisation du marché du travail et la future Loi de programmation pluriannuelle de la recherche, s’ajoute celle du CAPES externe de philosophie et de la formation des professeurs, qui aura de lourdes conséquences sur les masters recherche, puisqu’elle diminue drastiquement la place des épreuves disciplinaires dans l’évaluation des candidats. Ils voient dans l’ensemble coordonné de ces réformes un renforcement de la mise en concurrence des individus comme des établissements, l’instauration d’une contractualisation et d’une précarité généralisée sous-tendues par une gestion managériale de l’enseignement et de la recherche. De telles orientations s’opposent frontalement au développement d’un enseignement émancipateur et d’une recherche libre et indépendante fondée sur la coopération. La philosophie, discipline institutionnellement fragile et notoirement sous-financée est particulièrement exposée et menacée par les évolutions à venir dans l’enseignement supérieur et la recherche. C’est pourquoi le département de philosophie déclare son soutien aux mobilisations contre ces réformes et à tous les moyens d’action qui permettront d’en empêcher la mise en œuvre

    Motion adoptée le 21 janvier 2020

    MOTION DU CURAPP-ES
    [Reçue le 21 janvier 2019]
    Le CURAPP-ESS se déclare laboratoire en lutte.

    Solidaire de la mobilisation interprofessionnelle en cours contre le projet de réforme des retraites et opposé aux transformations annoncées de l’Enseignement supérieur et la recherche, le CURAPP-ESS appelle tou.te.s les collègues, personnels de l’ESR, précaires ou titulaires, à :

    – rendre visible leur mobilisation dans leurs signatures électroniques et réponses automatiques d’absence ;

    – pratiquer la grève de la recherche : suspendre les activités scientifiques (reporter les colloques et journées d’étude, suspendre le travail d’expertise et d’évaluation, faire des instances de l’ESR des espaces de revendication, etc.) ;

    – se joindre à ou relayer à l’échelle des départements pédagogiques et des composantes la mobilisation sous la forme de différentes actions (grèves et participation à la caisse de grève de l’Université, report des examens, réunion d’information auprès des étudiant.e.s, rétention des notes, cours alternatifs, etc.), en concertation entre toutes les catégories de personnels et avec les étudiants.

    Nous appelons, enfin, à participer aux journées de mobilisation nationale, ainsi qu’aux actions de soutien aux grévistes de la RATP et de la SNCF (piquets, caisses de grève, AG, etc.).

    Habiter le Monde
    Motion de l’équipe HABITER LE MONDE UR UPJV4287
    Université de Picardie Jules Verne
    Les membres de l’équipe UR UPJV 4287 Habiter le Monde de l’Université de Picardie Jules Verne, réunis le 17 janvier 2020, s’inscrivent dans le mouvement social en cours pour la défense des services publics et de la solidarité intergénérationnelle. Ils s’alarment en particulier des éléments contenus dans le projet de Loi de Programmation Pluri-annuelle de la Recherche (LPPR) : la remise en cause du statut des enseignant.e.s-chercheur.e.s et de la référence aux 192 h équivalent TD, ainsi que l’aggravation du processus de contractualisation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le projet remet également en cause les fonctions du CNU et l’évaluation des carrières par les pairs. Ces propositions n’apportent aucune solution à la dégradation préoccupante de nos conditions de travail, à la précarisation des personnels BIATS et ITA et des jeunes chercheur.e.s déjà affecté.e.s par la réforme récente de l’assurance chômage. Enfin, les projets de développement de nouveaux contrats précaires mettent en
    danger le statut des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et menacent leur capacité à assurer leurs missions de service public. Ces menaces sont d’autant plus pressantes dans des établissements sous-dotés en moyens financiers et humains tels que l’Université de Picardie Jules Verne. Les membres de l’équipe d’Habiter le Monde mettent leurs savoirs de chercheur.e.s à disposition de la réflexion sur les effets de ces projets de loi. Et en vue de constituer une coordination nationale des universités dans les prochaines semaines, nous rappelons la tenue d’assemblées générales organisées dans les établissements.

    MOTION DU DEPARTEMENT DE SCIENCES SOCIALES
    mardi 14 janvier 2020
    Les enseignant.es-chercheurs.es précaires et titulaires du département de sciences sociales de l’UFR SHSP de l’Université de Picardie Jules Verne, solidaires des mouvements sociaux qui ont lieu contre la réforme des retraites et très inquiets des rapports préfigurant la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche, dite LPPR, décide de procéder
    – à la rétention des notes
    – à la suspension des jurys jusqu’à nouvel ordre.
    A la fin du mouvement, par solidarité avec les collègues de la scolarité, et pour ne pas leur procurer une surcharge de travail en leur remettant les notes d’un coup, les enseignant.es-chercheurs.es s’engagent à rentrer les notes du semestre impair eux-mêmes, et demanderont pour cela un accès exceptionnel au logiciel de gestion des notes.

    MOTION DU DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
    Les enseignants-chercheurs du département de géographie de l’UPJV, réunis le mardi 14 janvier 2020, dénoncent la dégradation continue de leurs conditions d’enseignement et de recherche : sous-effectif structurel de l’équipe statutaire et recours massif aux vacataires, augmentation des tâches administratives, sous financement de la
    recherche à laquelle ils et elles ont de moins en moins de temps à consacrer.

    La future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et les dispositifs inscrits dans la loi de transformation de la fonction publique ne feront qu’amplifier cette situation déjà critique. La disparition du référentiel de 192h conduira de toute évidence à une augmentation des services sans compensation financière et à un éloignement de la recherche, qui n’aura plus sa place dans les universités structurellement sous dotées comme l’UPJV, incapables de concurrencer les pôles d’excellence qui seront toujours plus financés.
    L’amplification de la contractualisation et les « CDI de projets » ne feront que précariser les jeunes chercheurs et les BIATS déjà en sous-effectifs. La remise en cause des fonctions du CNU et de la collégialité de l’évaluation des carrières par les pairs ouvrira la porte aux dérives localistes. Nos étudiants, dont une grande partie a des moyens financiers très limités, ne pourront qu’être pénalisés de ce déclassement et de la dégradation de la qualité de l’enseignement et du suivi qui découleront immanquablement de cette pression accrue sur les personnels.

    Les enseignants-chercheurs du département de géographie de l’UPJV dénoncent fermement ces évolutions et revendiquent de travailler dans le cadre d’un véritable service public de l’enseignement et de la recherche de qualité. Ils et elles s’associent ainsi aux motions qui ont déjà été votées dans d’autres structures de l’enseignement supérieur et de la recherche et se joignent aux luttes contre les réformes actuelles en :
    1. décidant de la rétention sine die des notes du premier semestre
    2. en mettant en place des temps d’échanges et de discussion avec les étudiants sur les réformes en cours et leurs effets à court terme sur les conditions de travail des personnels de l’ESR et la qualité de l’enseignement
    3. en appelant à une amplification du mouvement.

    Motion adoptée à l’unanimité des présents, Amiens le 14 janvier 2020

    CRISEA
    « L’Assemblée générale du CRIISEA réunie le 21 janvier 2020 déclare entrer en lutte contre le projet LPPR qui met gravement en péril le service public de l’enseignement et de la recherche.
    Elle appelle les collègues des différentes composantes (UFR d’économie et de gestion, IAE, IUT) à se réunir en assemblées générales pour déterminer les actions les plus efficaces à mener en ce qui concerne l’administration et l’enseignement.
    Le CRIISEA suspend immédiatement ses activités scientifiques. La salle de recherche et la plage horaire du séminaire central seront consacrées à élaborer des documents d’analyse des projets de réforme ainsi qu’à organiser, diffuser et renforcer les différentes initiatives »
    Conformément à ce qui a été proposé, nous avons donc convoqué une AG de l’UFR d’économie-gestion mardi 28 janvier afin de « discuter collectivement des modalités d’actions et de mobilisations que nous pourrions mettre en œuvre contre la LPPR et les réformes en cours ».

    Motion du département d’histoire de l’Université de Picardie Jules-Verne
    Les enseignants-chercheurs du département d’histoire de l’Université de Picardie Jules-Verne, réunis en assemblée le 24 janvier 2020, s’associent à leurs collègues de géographie pour dénoncer la dégradation des conditions de travail (enseignement, recherche, administration) inhérente au manque durable de moyens et de postes de titulaires.
    Ils expriment leur très vive inquiétude quant aux conséquences du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) sur l’aptitude des personnels à remplir de manière satisfaisante leur mission de service public. Ils rappellent notamment leur attachement au référentiel de 192h qui garantit de pouvoir mener de front enseignement et recherche, et d’offrir aux étudiants des formations de qualité. Ce projet de loi consacrerait une inégalité structurelle entre les universités, remettant en question le principe de l’égalité des chances entre les étudiants.
    En outre, ils s’insurgent contre la transformation programmée du concours du CAPES induisant l’affaiblissement notable de sa dimension disciplinaire. Cette réforme constitue une nouvelle étape dans un lent mais inexorable processus de destruction de notre système éducatif.
    Motion adoptée à l’unanimité des présents moins une abstention

    nombre de votants : 18
    nombre d’inscrits : 31
    nombre de bulletins nuls : 0
    nombre de bulletins blancs : 3
    nombre de bulletins pour : 12
    nombre de bulletins contre : 3

    DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
    Comme dans d’autres départements de l’Université de Picardie Jules Verne (UPJV), les personnels administratifs, techniques, enseignants et enseignants-chercheurs, précaires et titulaires du département de physique, conscients de la baisse prévisible du niveau de la plupart des pensions de retraite et du fort déséquilibre dans la répartition des richesses en France dont elle serait une expression, soutiennent les mouvements sociaux opposés à la réforme des retraites et s’insurgent contre le mépris réactionnel affiché et l’absence de clarté, délibérée ou non, de la part du gouvernement.

    Le département de physique fait également part de sa grande inquiétude quant à la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) à venir, préparée sur la base des trois rapports – « Financement de la recherche », « Attractivité́ des emplois et des carrières scientifiques » et « Recherche partenariale et innovation » parus en septembre 2019 et rédigés à la demande du gouvernement (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid145221/restitution-des-travaux-des-groupes-de-travail-pour-un-projet-de-loi-de-programmation-pluriannuelle-de-la-recherche.html).

    nombre de votants : 18
    nombre d’inscrits : 31
    nombre de bulletins nuls : 0
    nombre de bulletins blancs : 3
    nombre de bulletins pour : 12
    nombre de bulletins contre : 3

    MOTION DE L’UFR DES LETTRES DE L’UPJV

    L’UFR des Lettres de l’UPJV, réunie en assemblée générale le lundi 27 janvier 2020, s’oppose aux lois et aux projets du gouvernement suivants :

    Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (éléments annoncés de la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche) ;

    La réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire (MEEF, CAPES) ;

    La réforme du lycée et du baccalauréat ;

    La loi de Transformation de la Fonction publique.

    Adossés au projet de réforme des retraites, ces lois et projets sont autant d’atteintes graves au service public de l’enseignement et de la recherche et aux conditions d’exercice du métier d’enseignant et de chercheur, et de celui des personnels BIATSS.
    L’UFR des Lettres appelle à une large mobilisation sur tous ces sujets, et elle mènera les actions suivantes :

    Report sine die des jurys d’examen ;

    Blocage du paramétrage de Parcoursup 2020.

    Elle appelle à la démission collective des responsabilités administratives, de formation et de recherche, et à une mobilisation lors des journées de grève professionnelles et interprofessionnelles à venir.
    Elle diffusera ses décisions et actions lors des prochaines manifestations publiques de l’établissement (Journée Portes Ouvertes), et elle les communiquera à la presse.

    NPPV : 0
    ABST : 0
    CONTRE : 0

    POUR : Unanimité des présents

    Comité de précaires
    Appel aux enseignant.e.s chercheur.e.s précaires de l’UPJV
    Enseignant.e.s chercheur.e.s précaires de l’UPJV refusons d’être davantage précarisé.e.s par les réformes récentes et à venir, mais n’acceptons pas pour autant le maintien du statu quo.

    Dans le cadre la mobilisation interprofessionnelle en cours, engageons nous contre la faible retraite qu’on nous promet et l’idéologie qui sous-tend ce projet de réforme. La démonstration n’est plus à faire : études longues, activité de recherche et d’enseignement rémunérée (quand elle l’est) par des contrats courts et précaires, voire par le scandaleux régime de la vacation, périodes de chômage à répétition, etc. : les « bons points » que nous gagnerons une fois en poste (si tant est que nous arrivions jusque là !) ne suffiront pas à nous garantir la retraite que nous méritons.

    Mais notre mobilisation doit aussi s’inscrire plus largement dans une lutte pour une véritable politique d’emploi dans l’ESR. La Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) qu’on nous prépare ne va en rien dans ce sens. Elle n’améliorera en aucun cas nos conditions d’emploi et de travail. Pire encore, en entérinant le modèle d’une recherche financée par projets, en nous faisant miroiter la promesse de CDI à durée limitée, la perspective d’un véritable recrutement s’éloigne toujours un peu plus.

    L’excellence qu’on exige de nous n’est déjà plus d’aucun secours. Les perspectives de carrière auxquelles nous nous accrochons, envers et contre tout, sont désolantes. Pourquoi travailler, dans des conditions souvent déplorables, pour « la ligne de CV » quand la qualité de celui-ci ne peut plus rien face à la raréfaction des postes? À quoi bon continuer à se former à un métier dont on nous refusera l’accès ? La passion ne fait pas tout, il nous faut des garanties.

    Nous le savons toutes et tous, le goulot d’étranglement se resserre dramatiquement et laissera la plupart d’entre nous amers et défaits aux portes de l’ESR. Refusons de jouer ce jeu de dupes plus longtemps. N’espérons plus faire partie des quelques « chanceux/ses » qui passeront entre les mailles du filet. Exigeons la reconnaissance que nous méritons et une place pour chacun.e.

    Si nous ne pouvons pas nous permettre de claquer complètement la porte devant nous encore un peu entre-ouverte – en interrompant l’ensemble des activités (recherches doctorales et post-doctorales, rédaction d’articles, participation aux évènements scientifiques, etc.) qui nous permettraient d’accéder au sésame légitimement attendu – nous pouvons créer le rapport de force nécessaire pour porter haut et fort nos revendications et rendre visible ce que beaucoup – du moins à l’extérieur de l’ESR – ignorent. La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) estime à plus de 30 000 le nombre d’enseignant.e.s vacataires, dont une très grande partie sont des doctorant.e.s non financés ou des docteur.e.s sans poste, payés 17 centimes sous le SMIC horaire (en temps de travail effectif) et bien souvent des mois plus tard. Des mesures s’imposent pour résorber cette précarité : contractualisation des doctorant.e.s et ouverture massive de postes pour les docteur.e.s. Les moyens existent !

    Cessons d’être les bouche-trous d’une université qui se maintient à bout de souffle par notre concours. Montrons que, sans nous, l’université ne tourne plus : refusons collectivement, dans la mesure de nos possibilités, d’assurer nos cours et/ou engageons nous, auprès des collègues titulaires et BIATSS, pour contribuer au mouvement en cours. Nous pouvons être le grain de sable qui finira d’enrayer la machine. Plusieurs collectifs de précaires de l’ESR (en Ile-de-France, à Rouen, à Poitiers, etc.) sont déjà entrés dans la bataille, d’autres suivront. Il est grand temps que nous les rejoignions. Permettons à la mobilisation de l’ESR de prendre toute son ampleur et exigeons un autre avenir pour les jeunes chercheur.e.s.

    Retrouvons nous aux AG des personnels et étudiant.e.s de l’UPJV et, en manifestation, dans le cortège de l’UPJV en lutte. Regroupons nous pour faire revivre un collectif d’enseignant.e.s chercheur.e.s précaires de l’UPJV et porter nos revendications au niveau local et national.

    Pour nous rejoindre : precairesupjv@gmail.com

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  2. Votre illustration en haut de page (fusils, casques, consensus effrayant…), c’est du N° degré, ou nous n’avons rien compris ???

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