Jeudi 20 février, les universités britanniques ont entamé une grève de 14 jours, qui touche 74 campus – ce qui serait la plus grosse grève qui ait jamais eu lieu dans les universités britanniques. En décembre, il y a déjà eu une grève de 8 jours sur 60 campus. La lutte s’élargit !
Les revendications ? Ça devrait vous donner une impression de déjà-vu :
Contre la précarité…
… qui se manifeste par la multiplication des contrats courts, qui pénalisent des milliers de jeunes – et moins jeunes – chercheur·ses, et se poursuit jusque dans le vieil âge, avec une baisse programmée des pensions de retraite.
Contre la soumission de la recherche à des logiques managériales…
… avec la réduction des financements constants et les pressions exercées sur les chercheur·ses pour rechercher des financements extérieurs.
Contre la marchandisation de l’enseignement…
… qui conduit des enseignant·es sous-payé·es à donner cours à des étudiant·es endetté·es.
Ci-dessous, un tract élaboré par des étudiant·es de King’s College London :
Les outils de la mobilisation
Face à tout ça, les membres du personnel des universités et les étudiant·es se mobilisent !
Petit panorama des actions.
Constitution collective d’une petite liste de lecture historienne sur la mise en place du système de retraites en Grande-Bretagne.
Des piquets de grève un peu partout :
Des rassemblements, avec ou sans pluie :
De petites attentions entre grévistes pour tenir le coup :
Et un mot d’ordre : « DON’T CROSS THE PICKET LINE! »
Pour en savoir plus :
Un commentaire sur « Les universités britanniques en lutte »