Noël 2020, la LPR sous le sapin – La veille trimestrielle d’UO
Tous les trois ou quatre mois, nous publions un récapitulatif des ressources issues de nos articles et de notre veille sur les réseaux. Voici le numéro qui lance l’année !
Tous les trois ou quatre mois, nous publions un récapitulatif des ressources issues de nos articles et de notre veille sur les réseaux. Voici le numéro qui lance l’année !
Le gouvernement s’autorise à simplifier les procédures pour les usages confinés d’OGM, à redéfinir les missions d’évaluation des OGM et à les réorienter vers l’Anses, ainsi qu’à faciliter la commercialisation et l’usage de semences génétiquement modifiées.
La LPR remet en cause deux fondements institutionnels du système universitaire : la franchise de police et l’autonomie des universitaires vis-à-vis du pouvoir.
Portée par l’intensité des actions qui se multiplient, l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche appelle à une grande journée de mobilisation le mardi 24 novembre 2020.
A Paris, nous nous retrouverons à 14h à Jussieu !
Nous vous proposons une rencontre numérique le lundi 23 novembre de 18h à 21h, afin d’échanger sur nos différentes initiatives et d’organiser la suite de notre mobilisation.
En amont des Assises de la Précarité dans l’ESR du 30 mars 2022, la page Facebook “Précarités de l’ESR mobilisées” a diffusé un questionnaire sur les relations entre personnels précaires (organisé·es en collectifs ou non) et les syndicats de travailleur·ses de l’ESR. Voici les résultats de ce questionnaire et une analyse, produite en collaboration avec des titulaires et non-titulaires de l’ESR, syndiqué·es à Sud Éducation et au SNESUP.
Université Ouverte publie le chapitre dédié à l’enseignement supérieur et la recherche, issu du bilan d’Attac sur le quinquennat Macron.
Caroline Chamard-Heim et Philippe Yolka, deux professeur·es de droit public ont publié en juillet dernier un texte alors passé inaperçu dans l’AJDA (2021, no28), une revue juridique. Le titre indique bien le contenu : « La bourse et la (belle) vie ». On y apprend que de plus en plus de doctorant·es quitteraient l’université après avoir reçu le bénéfice d’un contrat doctoral sans soutenir leur thèse, entraînant un « gaspillage de l’argent public » engagé, en sus des « coûts environnés » causés par l’activité doctorale pour les universités. Réponse d’un·e doctorant·e écoeuré·e.
Comme chaque fin d’année universitaire, l’ESR nous ramène toujours (trop) loin dans l’indécence, au point où l’on se demande à quoi bon refaire une rentrée dans ces conditions. Voici donc une rapide veille avant de plier nos bagages pour l’été, parce que la question nous taraude de plus en plus : et si on ne faisait pas de rentrée du tout ?
La politique universitaire de Macron réduit les financements de l’ESR, ferme ses portes à de nombreux·ses étudiant·es, précarise ses travailleur·ses et fragilise les libertés académiques.
Nous sommes aujourd’hui devant un choix de société : il s’agit pour nous de défendre une conception de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui doit être un espace ouvert à tou·tes.
Arrêt maladie collectif des précaires de la section de science politique de l’Université de Lille – Communiqué.
Lettre ouverte des enseignants chercheurs titulaires au président de l’université Sorbonne Nouvelle.
« Dans ces conditions, nous ne pouvons plus faire face. Nous sommes épuisé·es et indigné·es. Ces conditions de travail ont un impact sur notre santé, notre vie personnelle et le sens que nous donnons à notre métier. Nous ne sommes plus en mesure d’accompagner correctement nos étudiant·es et nos doctorant·es ainsi que nos collègues les plus précaires. »
La publication des postes de maitre·sses de conférence (MCF) cette année l’a confirmé : pour beaucoup de sections du Conseil national des universités (CNU), la chute du nombre de postes mis au concours suit tranquillement son cours, alors que l’on pouvait difficilement descendre plus bas.
Réactions !
Aujourd’hui, Frédérique Vidal provoque le courroux de nos illustres prédécesseur·ses : ce sont les statues elles-mêmes qui appellent à sa démission, protestant contre la précarité et les inégalités femmes-hommes qui structurent toujours l’ESR.
Ne laissons pas seules ces courageuses statues du Quartier latin : partout, affichons notre refus de continuer à faire fonctionner l’ESR dans de telles conditions !
Nous demandons le départ de Frédérique Vidal, mais aussi un changement de cap radical : un plan massif et des mesures d’urgence pour les étudiant·es. Rassemblement jeudi 25 mars à midi devant Matignon.